À l’heure du digital, les méthodes de récolte des données évoluent, modifiant par la même occasion tout le processus en amont.
Avant, les laboratoires pharmaceutiques faisaient appel aux agences d’études de marché avec une question précise en tête dont l’information était l’élément manquant. Petit à petit le processus s’inverse. Grâce à Internet et le passage progressif au Big-data, la quantité d’informations disponibles augmente de façon exponentielle.
Dans le cadre d’études à caractère plus quantitatif, le problème n’est plus de récolter de l’information mais de trouver parmi les données déjà existantes celles qui sont les plus pertinentes.
Parallèlement, les études qualitatives se voient aussi évoluer. Les focus groupes sont fréquemment utilisés par les agences d’études de marché en raison de leur caractère interactif permettent une compréhension plus en profondeur, avec une véritable dynamique d’échanges. Cette dimension de groupe va perdurer mais la présence physique va doucement évoluer vers une présence digitale, limitant les déplacements et favorisant les échanges entre des populations plus fortement disséminées.